La France, quatrième destination e-shopping dans le monde

27 avril 2022

Selon l’étude Global Voices 2022 d’ESW, la France est le quatrième marché mondial pour les achats en ligne transfrontaliers. La Chine, les EAU et l’Inde sont ses principaux marchés.

Dans le cadre de son étude Global Voices 2022* publié le 21 avril dernier, le spécialiste de l’e-commerce direct-to-consumer ESW a enquêté auprès de 14 000 consommateurs de 14 pays. Il met ainsi en évidence qu’en matière d’e-commerce transfrontalier, la France est la 4e destination e-shopping dans le monde, derrière les États-Unis (53 %), la Chine (39 %) et la Grande-Bretagne (21 %) qui se classe ex-æquo avec le Canada.
Selon l’enquête ESW, 8 % des personnes interrogées dans le monde ont effectué des achats en direct sur des sites e-commerce français en 2020 : un chiffre en hausse de 75 % de 2020 à 2021 (8 % à 14 %). La Chine (35 %), les Émirats arabes unis (17 %), l’Inde (12 %), l’Allemagne (11 %), la Corée du Sud (9 %) et l’Angleterre (9 %) sont les principaux marchés transfrontaliers des marques françaises. Les femmes sont légèrement plus représentées chez les consommateurs étrangers de marques françaises (15 % versus 13 %). Deux classes d’âge se révèlent majoritaires : les 25-34 ans ou Millennials (16 %) et les 35–44 ans ou Gen X (14 %).
Les e-consommateurs français achètent quant à eux en France (67 %), en Chine (39 %), aux États-Unis (23 %), puis en Allemagne et en Grande-Bretagne (16 % respectivement).
Au niveau mondial, le Japon (51 %), la Chine (44 %), les Émirats arabes unis (21 %), la Corée du Sud (17 %) et le Mexique (16 %) enregistrent les plus importants taux de répondants ayant fait 11 achats ou plus dans l’année sur des sites étrangers en 2021. Le Japon et le Mexique rapportent de faibles taux d’achats cross-border de marques françaises (respectivement 7 % et 6 %), mais pourraient devenir à terme de nouveaux eldorados, prédit l'étude ESW.
La Corée du Sud bénéficie d’une belle marge de progression (9 % de clients de sites français seulement). C’est aussi le cas de marchés plus traditionnels tels que l’Allemagne (11 %) et la Grande-Bretagne (9 %), qui présentent des taux d’acheteurs sur les sites français étonnamment bas par rapport à la proximité géographique de ces pays.

« L’étude révèle quels sont les pays qui pourraient être mieux ciblés par les marques françaises, et la liste est éclectique. Par ailleurs, le pourcentage élevé de Millennials et de gros e-shoppers achetant des marques françaises reflète l’attrait toujours incontestable de celles-ci auprès des acheteurs avertis, quel que soit l’endroit dans le monde où ils se trouvent, analyse Martim Avillez Oliveira, chief commercial officer EMEA chez ESW. Il s’agit d’un public prioritaire avec lequel les marques françaises doivent interagir à l’échelle mondiale, car nos recherches montrent qu’il achète, toutes catégories de produits confondues, à un taux de 50 à 60 % plus élevé que les autres consommateurs. Pour que les marques profitent de cette nouvelle demande, elles doivent faire bénéficier à leurs acheteurs d’une expérience shopping transfrontalière entièrement localisée, avec la langue appropriée, des méthodes de paiement et des devises locales, et leur proposer des articles qu’ils ne trouvent pas sur d’autres sites. Pour que ces précieux clients reviennent, les détaillants doivent offrir une expérience d’achat positive, afficher les dates de livraison estimatives, des frais sans surprise, des retours faciles au niveau local, des politiques de remboursement claires, mais aussi des avis. »


* Méthodologie : le dernier sondage de l’ESW auprès des consommateurs a été mené par Savanta auprès de 14 697 consommateurs de 14 pays (Royaume-Uni, France, Allemagne, États-Unis, Canada, Mexique, Afrique du Sud, Émirats arabes unis, Inde, Russie, Chine, Corée du Sud, Japon et Australie), qui ont été sondés en ligne en novembre 2021. Les membres de la génération Y sont définis comme les consommateurs âgés de 18 à 24 ans, les milléniaux de 25 à 40 ans, les X de 41 à 56 ans, les baby-boomers de 57 à 75 ans et la génération “silencieuse” de 76 à 92 ans.

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